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Centrisme



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C’est là, aujourd’hui, à la veille du scrutin que j’ai (enfin) pris ma décision.

Est-ce que je vais aller voter ?

Oui, bien sûr. Rien de pire selon moi que de refuser de s’impliquer.

La conséquence en est, bien évidemment, d’être responsable de son vote.

Je suis prêt à assumer mon choix.

Pour qui ?

C’est cette décision qui m’a pris le plus de temps.

Pour être clair, si j’ai mis si longtemps c’est parce qu’il m’a fallu trier pour enlever un par un(e), les candidat(e)s pour qui je ne vais pas voter.

C’est un choix par défaut.

Je ne voterai pas pour monsieur Poisson car ses convictions et son projet sont incompatibles avec mes convictions et mes souhaits pour l’avenir de notre pays.

Je ne voterai pas pour monsieur Copé, car j’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une candidature de revanche. D’autre part, d’après l’IFRAP, c’est le seul candidat à cette primaire à n’avoir fait aucune proposition pour les enjeux européens (déjà que les autres… j’en parlerai en fin d’article).

Je ne voterai pas pour madame Kosciusko Morizet. Me reste en travers de la gorge sa volte-face à propos du projet de décharge à Saint Escobille (contre …jusqu’à ce qu’elle se retrouve à la tête du ministère compétent en ce domaine).

Je ne voterai pas pour monsieur Fillon. Tout d’abord par ce qu’il est l’héritier de cette famille politique qui n’assume pas d’être anti européen (Seguin). En outre, j’ai appris que c’était le candidat préféré des conservateurs et ultra-conservateurs ainsi que de des militants anti mariage pour tous. Deux repoussoirs pour moi.

Je ne voterai pour monsieur Sarkozy car je n’ai pas du tout aimé sa présidence. Je considère que l’accession de monsieur Hollande à l’Elysée est une conséquence du bilan du quinquennat de monsieur Sarkozy. J’ai du mal avec la stratégie « Buisson » qu’il continue à suivre malgré tout ce qu’il affirme.

Il m’a fallu ensuite décider entre les personnalités et les projets de messieurs Juppé et Lemaire.

J’ai utilisé une stratégie purement politicienne pour faire mon choix. Lequel des deux candidats est le plus à même d’empêcher messieurs Fillon et Sarkozy de gagner cette primaire. Car la victoire de l’un ou de l’autre peut mettre en péril le semblant d’unité qui subsiste de ma famille politique.

Je suis désolé pour monsieur Lemaire, qui n’a pas démérité, mais je voterai pour que monsieur Alain Juppé soit le vainqueur de cette primaire.

Je regrette vivement que l’Europe n’ait pas été plus travaillée par les candidats. C’est encore difficile de faire comprendre qu’il s’agit d’un outil de taille pour mener des politiques de lutte contre le chômage des jeunes par exemple ou tout simplement pour notre sécurité à tous, au sens le plus large du terme.

Je militerai pour qu’il existe un véritable volet européen pour toutes les mesures du programme électoral que je soutiendrai pour la campagne présidentielle.

Mais c’est ça, ce sera après.

 


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Je vous propose la lecture d’un écrit de monsieur le sénateur Vincent Delahaye, un coup de gueule en fait, sur la manière dont le gouvernement présente les économies à venir :

L’Etat impose aux collectivités territoriales de participer à son plan d’économies 2015/2017 à hauteur de 11 milliards sur un total de 50 pour l’ensemble des dépenses publiques.

Ce chiffre est trompeur pour plusieurs raisons:

  • Il ne tient pas compte de l’effort de 1,5 milliard déjà réalisé en 2014, dont 588 millions supportés par les communes et 252 millions par les intercommunalités;
  • Ces 11 Milliards sont l’addition des efforts supplémentaires demandés chaque année par l’Etat, mais au final, entre début 2014 et fin 2017, ce sont bien 28,1 milliards de recettes cumulées qui manqueront dans les caisses des collectivités territoriales…L’effort est presque le triple de celui annoncé…
  • L’Etat compare ces 11 milliards aux 18 milliards qu’il s’imposerait à lui-même…A ceci près que les 11 milliards d’un côté sont des économies réelles, de « vraies »  économies sur son budget et de « vraies » recettes en moins pour les territoires tandis que les 18 autres milliards sont calculées de manière « tendancielle » c’est-à-dire comme une moindre dépense « par rapport à  la progression attendue des dépenses de l’Etat »… et le gouvernement n’a toujours pas indiqué le détail de ces 18 milliards aujourd’hui encore un peu fictifs!!!
  • Aux 11 milliards – en fait 28,1 milliards…-, il faut ajouter les autres efforts imposés par l’Etat aux collectivités pour remplir ses propres caisses ou celles d’organismes sociaux en difficulté, des mesures qui ont fortement augmenté nos dépenses de fonctionnement. Citons pour mémoire: la suppression du jour de carence (70 millions); la revalorisation des fonctionnaires de catégorie C, coût essentiellement porté par les collectivités territoriales dont le personnel est composé pour près de 80% de catégorie C contre à peine 20% dans la fonction publique d’Etat (700 millions pour les seules communes); la modification de plus de trois points du taux de cotisation employeur à la caisse de retraite (CNRACL) sur deux ans 2013 puis 2014 (500 millions); l’augmentation de la TVA qui affectent depuis cette année les dépenses de fonctionnement…. A cela s’ajoute les mesures que l’on connait, coûteuses pour les collectivités, du type réforme des rythmes scolaires (1 milliard de coût pour l’ensemble des communes métropolitaines, dont un quart sera pris en charge par l’Etat, uniquement pour la première année…)

 Si je comprends bien que l’effort de mutualisation doive être encouragé dans les territoires pour parvenir à réduire autant que possible nos dépenses de fonctionnement, je vois mal comment les collectivités territoriales pourraient faire face à cette injonction paradoxale de l’Etat: baisser leurs recettes en même temps qu’on augmente leurs dépenses…

 L’effort des communes et intercommunalités sera en 4 ans plus du triple de celui sur lequel communique l’Etat…alors qu’il devrait être équitablement reparti!

Oui à des efforts équitablement répartis entre tous, y compris les collectivités.

Non à des efforts concentrés sur les collectivités!

A titre d’exemple, à Massy, avec les mesures annoncées, notre DGF pourrait passer de 7,7 millions en 2013 à…2,2 millions en 2017…et ce, malgré une forte hausse attendue de notre population…. Elle a de fait été ramenée à 7 millions dès cette année (-10%).

La commune paye chaque année environ 2,5 millions de TVA sur ses charges de fonctionnement…Ainsi en 2017, nous pourrions être contributeur net au budget de l’Etat…. C’est selon moi inconcevable…

 Fidèlement

 Vincent Delahaye
Sénateur-Maire de Massy

www.vincentdelahaye.fr


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Madame la Sénatrice,
Messieurs les Sénateurs,

Je suis Eric Deloire, militant centriste et élu du département de l’Essonne. Mais c’est à titre professionnel/privé que je me permets de vous écrire aujourd’hui.

Suite à un rapport incendiaire de la cour des comptes en 2010 ajouté à la mise en œuvre du nouveau livre blanc, le Service de Santé des Armées prépare son plan SSA2020. Un plan qui bien évidemment réduira la voilure en concentrant les efforts du SSA sur l’opérationnel au détriment de l’hospitalier. Le choix qui a été fait semble de bon sens.

A une petite nuance prés, j’ai l’immense honneur et privilège d’être employé au sein d’un des plus prestigieux hôpitaux d’instruction des armées, celui du Val de Grâce. L’hôpital du Val de de Grâce, outre ses attributions en tant qu’établissement hospitalier, assure un service supplémentaire, il joue un rôle en politique étrangère, rôle sous évalué à mon avis, en raison de l’extrême discrétion sur le travail effectué en ce sens autant bien de la part de l’institution elle même mais également de chacun de ses personnels.

L’organisation de l’hôpital est probablement à revoir, mais son maintien en activité, en tant qu’établissement hospitalier militaire recevant personnalités et dignitaires étrangers est absolument nécessaire en ces périodes troubles au niveau international. J’en suis convaincu.

Si je vous écris aujourd’hui, c’est que l’avenir de l’hôpital d’instruction des armées du Val de Grâce est incertain.  Des bruits, des rumeurs de plus en plus insistantes sur sa fermeture parcourent non seulement l’établissement, mais également tout le service de santé des armées. Avec un détail qui a son importance, ces rumeurs ne sont pas démenties par la hiérarchie.

Vous comprenez mon inquiétude.

Selon le calendrier prévisionnel de vos travaux, le 14 octobre prochain, vous recevrez en audition au sein de la commission de la défense et des affaires étrangère, monsieur Jean Yves Le Drian, ministre de la défense. Pourriez vous luis demander des précisions, des informations sur la réorganisation du service de santé des armées en général et sur le devenir de l’HIA du Val de Grâce en particulier.

Par avance, je vous remercie de l’intérêt que porterez à ma requête et vous prie Madame la Sénatrice, Messieurs les Sénateurs,  mes salutations les meilleures.

Eric Deloire


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Le constat est fait, depuis longtemps d’ailleurs : Le nombre de fonctionnaire est très important dans les rangs des assemblées. C’est un problème. 55% des députés par exemple, sont issus du secteur public, contre 15% issus du privé, dont 0(zéro !!) ouvrier.
Cette composition a évidemment des conséquences sur la nature des lois votées : des lacunes dans la connaissance des réalités de l’entreprise par exemple mais ce n’est pas la seule.
La raison de cet état de fait est connu, les élus venant de la fonction publique bénéficient du système de détachement qui permet principalement d’être assuré de retrouver un poste à la fin de leur mandat. Les avocats et médecins peuvent eux, continuer à exercer leur métier. Les rares députés issus du secteur privés doivent quitter leur emploi dès qu’ils deviennent parlementaires. A l’issue de leur mandat, l’allocation chômage à laquelle ils peuvent bénéficier est fortement dégressive. La prise de risque, surtout en période de crise comme aujourd’hui est quand même très importante.
J’entends, je lis que la solution serait de retirer aux fonctionnaires leur privilège (Aaah !!! le mot « privilège » concernant les fonctionnaires, dénoncés par des élus professionnels, rémunérés par l’argent du contribuables depuis des décennies, faut avoir un toupet phénoménal je trouve !!!!) et forcer les fonctionnaires à démissionner du service public au moment de leur élection. Ce réflexe de toujours vouloir tirer vers le bas a de beaux jours devant lui. Car si cette décision réduirait évidement le nombre de candidat issus du secteur publics, elle n’inciterait en rien les salariés du privé à s’y présenter.
Michelin a pris la décision de garantir à tout salarié élu parlementaire qu’il retrouvera son revenu et son emploi dans la même firme, une fois qu’il aura quitté l’hémicycle. Je pense que c’est LA solution, l’égalité de traitement sur l’engagement de garder son poste et son salaire à l’issue de son mandat. Il est bien évident que ce ne sera pas quelque chose de facile à mettre en place, les entreprises peuvent même disparaitre durant le temps que dure un mandat, mais tout de même !! ces dispositions ne concerneraient que 0,0016% des salariés. Les difficultés à mettre en place cet engagement sur un nombre si minime de personnes pouvant être concernées ne sont pas un prix très élevé par rapport au bénéfice démocratique que le pays en tirerait.

Les parlementaires s’honoreraient à voter une telle loi.

Une loi qui enlèverait à ce gens, beaucoup trop nombreux, qui aiment à critiquer les politiques, un prétexte pour ne pas se porter eux même candidat.

Peut être y verrait on des conséquences inattendues, sur l’inégalité hommes-femmes au Parlement, allez savoir ….