Ce matin fut la première fois ou je remettais les pieds à l’école depuis que je l’avais quitté (quelques décennies se sont écoulées). Je n’étais pas vraiment à l’aise, ne me sentant pas à ma place (déjà à l’époque … bref), heureusement, il n’y a eu un seul des parents pour m’en faire  la remarque accentuant ainsi le phénomène… merci monsieur !

C’est une ambiance particulière que celle d’une rentrée des classes dans une maternelle. Il s’agit d’un de ces moments dans la vie ou le ressenti est exacerbé.

Des minuscules, pleins de minuscules… partout, qui grouillent au milieu des adultes en leur donnant l’impression d’être du mobilier.

Les enfants et les parents se ressemblent : Les larmes à l’œil sont les mêmes, parfois même, les pleurs sont identiques.

Il y a les parents (ou les grands parents ;  ) soulagés une fois le « dépôt » effectué, ceux qui restent un peu, ceux qui se sauvent littéralement, ceux qui ont besoin d’être rassurés.

Dans leur très grande majorité, une fois installé dans leur classe, les enfants donnent l’impression que les parents sont déjà oubliés (d’où les départs précipités ou l’inverse, l’attente d’un petit signe… qui tarde à venir….. ou pire : qui ne viendra pas). Je n’ai pas remarqué de différence entre les papas et les mamans sur ce coup, le cœur gros, c’est pour tout le monde, et toc !

Mention particulière à toutes ces dames qui, d’une phrase ou deux, cessent d’un coup d’un seul, tout les pleurs, les petites larmes aussi bien que les gros gros chagrins.  C’est miraculeux ! A rendre jaloux n’importe quel parent.

Des cris, des pleurs par ci, les parents qui courent pour retrouver la bonne classe par là, le bon interlocuteur. Du mouvement, du bruissement, du stress…. Stoïque juste à coté de moi, face à la porte d’entrée de l’école ou la foule des allers et retours se raréfie, une dame de la mairie me glisse : « C’est une bonne rentrée, tout se passe bien »

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 Bon, ben si tout se passe bien, un p’tit sms pour rendre compte, et direction le RER.