15 novembre 2015
A mon avis, ce n’est pas la définition « normale » du mot Guerre.
La guerre est faite par des soldats, c’est-à-dire des hommes et des femmes avec des règles, avec un code. La guerre est faite par des guerriers soumis à des valeurs. Sans essayer de donner un coté noble à la guerre qu’elle ne mérite pas, il faut savoir que les soldats tiennent à la vie, à la leur, bien entendu, mais également à celle d’en face. La mission d’un soldat en guerre n’est pas de tuer, d’assassiner, mais de neutraliser.
L’exemple le plus représentatif est le traitement réservé par les soldats à leurs prisonniers de guerre. Une convention internationale à même été crée pour en définir les conditions.
L’expression « Guerre contre le terrorisme » est à comprendre dans le même sens que celui qui définit la guerre contre l’illettrisme, la guerre contre l’obésité, mieux encore la guerre contre le cancer.
Ces gens qui nous agressent, qui veulent nous détruire ne méritent pas le titre de soldat ou de guerrier. Ce ne sont pas des ennemis à vaincre, mais un mal à éradiquer. Ce n’est pas un mal de la civilisation occidentale, mais bien un cancer de la civilisation humaine ou la philosophie universaliste de la France sert de symbole.
Il faut surtout bien garder en tête le but de tout ça.
Ce que ce cancer, le mal et l’horreur veulent, ce sont des représailles.
Ils veulent qu’on tue des musulmans, ils veulent une guerre civile en France, un cancer qui détruit la nation de l’intérieur.
J’aime l’idée que toutes ces personnes, qui spontanément ont cherché à donner leur sang, ont inconsciemment compris qu’il s’agit d’une maladie.